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Cloud : les DSI français doutent de leur maîtrise des performances



Quels défis le cloud implique-t-il pour les DSI français ? Voici éclairage sur un domaine d’expertise : la performance applicative.


Les DSI français, à l’aise avec les microservices ? Dans une moindre mesure, d’après les données de Dynatrace.


Le cabinet Vanson Bourne a collecté ces données pour le compte de l’éditeur américain. Il a mené la démarche à l’échelle de 9 pays, sous un angle : les problèmes que soulève le cloud.


La performance en est un. Sur les 800 DSI interrogés (dans des entreprises d’au moins 1 000 employés), 74 % redoutent qu’elle devienne « très difficile » à gérer avec la complexification des SI*. La proportion est un peu plus élevée en France (77 % des 200 DSI sondés).


Quels risques ? En premier lieu, l’incapacité à fournir une bonne expérience client.

La crainte est plus présente sur l’échantillon global (55 %) que chez les DSI français (48 %).


Ces derniers se montrent aussi moins inquiets quant à l’impact sur la réputation de leur entreprise. À 44 %, le taux est le plus bas des 9 pays étudiés, à égalité avec l’Allemagne.


À l’inverse, la perte de chiffre d’affaires inquiète plus les DSI français (55 %) que tous leurs autres homologues, à l’exception des Américains.


Microservices : mission possible

La France est systématiquement au-dessus de la moyenne en matière d’adoption des technologies du cloud. Elle se place notamment au premier rang sur le SaaS (88 %, contre 83 % au global) et au deuxième rang sur le IaaS (83 % vs 77 %).


Parmi les DSI interrogés en France, 76 % disent exploiter des microservices.

Quant à contrôler en temps réel la performance de ces microservices, ils sont 57 % à l’estimer « quasi impossible ». Un taux sensiblement plus bas que la moyenne (72 %) et inférieur uniquement en Chine.


La visibilité des applicatifs pose davantage de problèmes : 83 % déclarent ne pas maîtriser pleinement leurs architectures construites dans le cloud (76 % au niveau global).


Les microservices ne sont pas pour autant sans obstacles :


identifier les dépendances et les interactions (51 % en France ; 46 % au total) ;

configurer et maintenir le suivi de la performance (50 % vs 49 %) ;

identifier le poids des technologies de conteneurisation sur cette performance (43 % vs 48 %).

En 2019, les équipes IT passeront 33 % de leur temps à résoudre des problèmes de performances (+ 4 points d’une année sur l’autre). Sur cet indicateur, la France (35 %, + 7 points) est au deuxième rang derrière le Brésil.


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